Faire mon lit | Make my bed
PERFORMANCE et INSTALLATION
Date :
Performance : Du 23 février au 23 mars 2024
Exposition : Du 26 mars au 6 avril 2024
Diffusion de la vidéo-performance : Du 26 mars au 28 avril 2024
Lieu : Le Lieu, centre en arts actuels, Québec, QC, Canada
Contexte : Présenté dans le cadre de la 11e biennale Manif d'art de Québec "Les Forces du sommeil" commissarié par Marie Muracciole
Collaborateurs : Mathieu Fecteau pour le lit, François Rioux pour le vêtement.
Date :
Performance : Du 23 février au 23 mars 2024
Exposition : Du 26 mars au 6 avril 2024
Diffusion de la vidéo-performance : Du 26 mars au 28 avril 2024
Lieu : Le Lieu, centre en arts actuels, Québec, QC, Canada
Contexte : Présenté dans le cadre de la 11e biennale Manif d'art de Québec "Les Forces du sommeil" commissarié par Marie Muracciole
Collaborateurs : Mathieu Fecteau pour le lit, François Rioux pour le vêtement.
"Huit heures par jour, cinq jours par semaine, un mois durant, Marie-Claude Gendron fait et défait un lit. Les deux semaines suivantes, les traces de cette action restent exposées. Les dimensions du lit sont hors norme. À aucun moment l’artiste ne s’y couche. Les périodes de performance sont comptabilisées sur des cartes indiquant ses heures d’arrivée, de départ et de pause, comme un horaire de travail, près de la porte.
Un geste domestique et dévalorisé devient l’objet de l’art. Et, contrairement aux actions de maintenance performées par l’Américaine Mierle Laderman Ukeles dans les années soixante, le geste de Gendron prend sa valeur dans sa répétition. En le reprenant sans cesse et chaque jour, l’artiste « performe » un état qui dénote une légère altération de la conscience, un geste maniaque ou compulsif, absurde. Le contexte l’associe directement à des formes de sommeil éveillé.
Le lit est la scène d’un abandon, celui des facultés rationnelles, des gestes, la limite des règlements culturels du corps : en théorie. Ici, il annonce un drame. Comme dans un conte cruel, les multiples draps recouvrent des débris de verre. Le matériau installe un espace d’insécurité et suggère un piège et des blessures."
Source : Marie Muracciole
Crédit photo : Idra Labrie, Carlos Sainte-Marie et Renaud Philippe
Crédit vidéo : Noah Ndorisiyoni
Un geste domestique et dévalorisé devient l’objet de l’art. Et, contrairement aux actions de maintenance performées par l’Américaine Mierle Laderman Ukeles dans les années soixante, le geste de Gendron prend sa valeur dans sa répétition. En le reprenant sans cesse et chaque jour, l’artiste « performe » un état qui dénote une légère altération de la conscience, un geste maniaque ou compulsif, absurde. Le contexte l’associe directement à des formes de sommeil éveillé.
Le lit est la scène d’un abandon, celui des facultés rationnelles, des gestes, la limite des règlements culturels du corps : en théorie. Ici, il annonce un drame. Comme dans un conte cruel, les multiples draps recouvrent des débris de verre. Le matériau installe un espace d’insécurité et suggère un piège et des blessures."
Source : Marie Muracciole
Crédit photo : Idra Labrie, Carlos Sainte-Marie et Renaud Philippe
Crédit vidéo : Noah Ndorisiyoni