FAUTE DE MOYENS on aura au mieux les uns, les unes et tous les autresLieu : GHAM&DAFE (3425 St-Catherine Esr Montreal, Canada)
Dates : Exposition « in actio » : 1er au 15 mai 2019 – 11 h-19 h (Ouverture au public 18h-19h) Vernissage : 16 mai 2019 – 17 h -... Exposition tranquille : 17 au 31 mai 2019 – 12 h-19 h « FAUTE DE MOYENS, on aura au mieux les uns, les unes et tous les autres » est une exposition collaborative d’un collectif ad hoc composé de 15 artistes aux pratiques et expériences diverses invité-es par la « careter »[1], néologisme entre « care » (soin) et « curator » (commissaire), MarieClaude Gendron. ***Artistes *** Guillaume Adjutor Provost * Stéphanie Auger * Caroline Boileau * Christian Bujold * Rose de la Riva * Guillaume Desrosiers-Lépine * Doyon/Demers * Marie-Claude Gendron * Katherine-Josée Gervais * Michelle Lacombe * Marion Lessard * Hugo Nadeau * François Rioux * Eric Simon * Sonja Zlatanova* ***Auteure invitée*** Camille Richard «FAUTE DE MOYENS [...] » implique de faire confiance aux potentialités d’une création plurielle et inclut des artistes qui soulèvent, dans leurs pratiques respectives, les problématiques de la création en commun, du statut de l’artiste-commissaire et de la nécessité d’un espace d’expérimentation où l’incertitude et le risque sont mis sur un piédestal. Chaque artiste aura accès à une journée dans l'espace de diffusion de GHAM & DAFE entre le 1er et le 15 mai. La nature des interventions pourra être de l’ordre du matériel ou de l’immatériel, de l’éphémère ou du pérenne. Elles mèneront à une exposition multi référentielle, ouverte du 17 au 31 mai. |
Le projet a comme intention de brouiller les principes d’une création référentielle et de prioriser un cadre de production qui se rapproche du concept de la « manœuvre » tel que le définit Alain-Martin Richard.
« La manœuvre n’a de norme que son propre mouvement, elle n’a d’autre désir que la prolifération des créativités. Par cette prolifération, la manœuvre supprime donc l’extrême visibilité de l’artiste comme centre d’intérêt, comme être mythique. Elle détourne l’attention du spectateur vers l’attention active de l’intervenant. Dans la manœuvre, c’est la “spontanéité” des intervenants potentiels qui détermine la stratégie. »
source : Alain-Martin Richard “Énoncés généraux, matériau : manoeuvre.” Inter 51 (1990) : III–III
Le projet d’exposition processuel se détache toutefois du concept manoeuvriale par le fait que les intervenant-es sont dans ce cas-ci déterminé-es l’avance et qu’ils et elles agissent à l’intérieur d’un cadre conceptuel dit « clos ».
[1] Réflexion sur le nouveau terme soulevé dans l’entretien* mené par Anne-Marie Trépanier avec K. G. Guttman, marraine de la RIPA 2017 ainsi que par Shannon Cochrane lors de la table ronde de la RIPA en 2014. *source : Trépanier. A-M.. (2017). RIPA 2017 – Entretien avec K. G. Guttman, marraine de l’événement. Artichaut Magazine. Consulté à l’adresse :
http://artichautmag.com/ripa-2017-entretien-k-g-guttman-marraine-de-levenement/?fbclid=IwAR0opucrpt7loOn2p7aa_6kXiyumTXDPWW2EBjCnHFjzgvcL-J-hs7sHM3k
Jour 1: Eric Simon Jour 2: Caroline Boileau Jour 3: Guillaume Adjutor Provost Jour 4: Guillaume Desrosiers-Lépine Jour 5: Katherine-Josée Gervais Jour 6: Marie-Claude Gendron Jour 7: Stéphanie Auger Jour 8: Michelle Lacombe Jour 9: François Rioux Jour 10: Sonja Zlatanova Jour 11: Doyon/Demers Jour 12: Rose de la Riva Jour 13: Christian Bujold Jour 14: Hugo Nadeau Jour 15: Marion Lessard |