L'Été infini
RÉSIDENCE - EN PRÉSENCE ET EN LIGNE
Dates :
— Résidence en présentiel : janvier à mars 2020
— Diffusion de traces en ligne sur les réseaux sociaux : mars à la mi-juin 2020.
— Performance et événement de fin de résidence : 30 septembre 2020, avant minuit.
Lieu : L’imprimerie, centre d’artistes, Montréal, QC, Canada.
Contexte : Résidence-laboratoire dans l'espace de L’Écrin.
Ma proposition de projet pour L’Écrin a consisté à faire la mise en espace et la mise en action d’extraits choisis du roman L’Été infini de Madame Nielsen. Il s’agit d’élaborer de manière processuelle une narration visuelle composée de papiers, d’objets, d’écrits et de dispositifs lumineux à partir de différents extraits du roman. Comme le laboratoire-résidence était d’une durée de 12 semaines, j’ai séparé ledit roman de 168 pages en 12 sections de 14 pages.
Dates :
— Résidence en présentiel : janvier à mars 2020
— Diffusion de traces en ligne sur les réseaux sociaux : mars à la mi-juin 2020.
— Performance et événement de fin de résidence : 30 septembre 2020, avant minuit.
Lieu : L’imprimerie, centre d’artistes, Montréal, QC, Canada.
Contexte : Résidence-laboratoire dans l'espace de L’Écrin.
Ma proposition de projet pour L’Écrin a consisté à faire la mise en espace et la mise en action d’extraits choisis du roman L’Été infini de Madame Nielsen. Il s’agit d’élaborer de manière processuelle une narration visuelle composée de papiers, d’objets, d’écrits et de dispositifs lumineux à partir de différents extraits du roman. Comme le laboratoire-résidence était d’une durée de 12 semaines, j’ai séparé ledit roman de 168 pages en 12 sections de 14 pages.
La résidence fût une tentative de glisser sur la surface sensible du présent par la diffusion d’images et de textes qui narrent la décousure du récit « L’Été infini » écrit par Madame Nielsen.
Chaque semaine, j’ai lu à répétition les 14 pages et annoté à même le livre mes impressions sur différents passages. Une fois dans l’espace de L’Écrin, j’élaborais une installation représentative de l’extrait avec différents matériaux comme du tissu, du papier et des objets divers (serrure, vitre cassée, récipients, roches, etc.)
Pour matérialiser et rendre « vivant » le roman, je me suis donné comme protocole de passer une fois par semaine à L’Écrin pour réaliser une installation processuelle et évolutive. L’espace n’est absolument pas neutre de par sa couleur et son architecture singulière. J’ai donc essayé d’intégrer la couleur aux compositions installatives et de jouer avec la structure imposée de l’espace. De plus, l’effet de la vitrine m’a également un peu déstabilisée. Comme j’utilise souvent beaucoup d’objets, des vêtements et des tissus dans mes installations, j’ai dû réfléchir à la mise en espace pour éviter de créer un effet de vitrine de magasin. Je suis également intervenue directement sur les murs par l’inscription des dates de mes passages. Ces mêmes murs ont été recouverts de dessins d’architecture par impressions de papier carbone.
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L'ÉCRIN
L’Écrin est un espace d’exploration modulable, un objet architectural conçu par Stéphane Gilot et Caroline Boileau. Ce projet a visé à mettre en relation les artistes-commissaires et les artistes membres de L’imprimerie centre d’artistes pour développer des mises en espace singulières de leur travail, à partir d’œuvres existantes ou en développement. Chaque projet est l’occasion d’une discussion sur la nature de la pratique, sur la présentation publique d’un travail exploratoire et sur la notion de contrainte qui est proposée ici comme moteur et tremplin pour le processus artistique.
L'IMPRIMERIE
L’imprimerie, centre d’artistes est un espace de production voué aux pratiques de l’imprimé et du photographique. L’imprimerie soutient les pratiques actuelles, professionnelles, hybrides, évolutives, parallèles, indisciplinées, collaboratives, populaires, responsables. L’imprimerie est inclusive, libre et engagée.
ÉVÉNEMENT DE FIN DE RÉSIDENCE
Événement de fin de résidence le 30 septembre dans la salle multi de L'imprimerie, centre d'artistes.
Crédit photo: Katya Konioukhova
Crédit vidéo: Christian Bujold