Une histoire de l'immédiat [en cinq actes]
PROJET MULTIDISCIPLINAIRE
Dates : Du 16 au 20 octobre 2018
Heure : de 12 h à 17 h.
Contexte : Vitrine de l’Agence TOPO, Montréal, QC, Canada.
Dates : Du 16 au 20 octobre 2018
Heure : de 12 h à 17 h.
Contexte : Vitrine de l’Agence TOPO, Montréal, QC, Canada.
Crédit photo : Anne-Isabelle Léonard
« Une histoire de l’immédiat [en cinq actes] » a raconté un récit en cinq jours qui a brouillé les limites de la surface écranique. Dans son atelier de l’éphémère sur une table de travail placée devant la Vitrine de TOPO, Marie-Claude Gendron a performé une collection de documents qui ont été mis en action en cinq actes sur une période de cinq jours. Des archives personnelles classées par associations poétiques — une collection de notes, d’images, de photographies, de dessins, de collages, de citations et d’aphorismes — ont constitué une encyclopédie du possible en cinq chapitres.
La manipulation de ces archives en temps réel, à la manière d’un jeu associatif ou d’un livre performatif a été diffusé en direct sur la plate-forme web : http://agencetopo.qc.ca/une-histoire-de-l-immediat/. L’action de l’artiste a traduit le réflexe humain à classifier afin de comprendre, ou de mieux analyser, un flot perpétuel d’images, d’impressions et de réminiscences qui assiège notre conscience. Notre présent, depuis l’ère numérique, a peut-être disparu ou, au contraire, s’est décuplé à l’infini.
Résolument critique, la posture de l’artiste vise à valoriser l’espace-temps de la création qui œuvre la plupart du temps dans l’imaginaire de la paperasse transmise à nos instances. Comme le mentionne si bien Boris Nielsony, l’artiste a installé « sa table-paradis dans une cathédrale, dans un lieu qui par les cultes de la transformation et une atmosphère, créent du temps. » [1]
[1] Boris Nielsony, (2015). Le paradis. Inter art actuel, Pauvreté, dépouillement dénuement (121), pages 76-79.
La manipulation de ces archives en temps réel, à la manière d’un jeu associatif ou d’un livre performatif a été diffusé en direct sur la plate-forme web : http://agencetopo.qc.ca/une-histoire-de-l-immediat/. L’action de l’artiste a traduit le réflexe humain à classifier afin de comprendre, ou de mieux analyser, un flot perpétuel d’images, d’impressions et de réminiscences qui assiège notre conscience. Notre présent, depuis l’ère numérique, a peut-être disparu ou, au contraire, s’est décuplé à l’infini.
Résolument critique, la posture de l’artiste vise à valoriser l’espace-temps de la création qui œuvre la plupart du temps dans l’imaginaire de la paperasse transmise à nos instances. Comme le mentionne si bien Boris Nielsony, l’artiste a installé « sa table-paradis dans une cathédrale, dans un lieu qui par les cultes de la transformation et une atmosphère, créent du temps. » [1]
[1] Boris Nielsony, (2015). Le paradis. Inter art actuel, Pauvreté, dépouillement dénuement (121), pages 76-79.